Retour sur Terre
Pour une éthique de l’appartenance
p. 5-10
parJean-Paul
DeléageCoordination : Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Même s’il est impossible de la dater et de décrire exactement la forme qu’elle prendra, la catastrophe est inévitable, si l’humanité continue de s’abandonner à la dynamique techno-industrielle. Et seule la reconnaissance de la certitude de cette catastrophe peut lui permettre d’y échapper. Revenir sur Terre veut donc d’abord dire prendre conscience, malgré tout ce qui favorise le déni (le cirque médiatique et le formatage scolaire, la désolation et le narcissisme, la peur et l’atrophie de la sensibilité), que cette dynamique est synonyme d’autodestruction. Mais le catastrophisme, sauf à être un soutien au nihilisme industriel, n’a de sens que s’il s’accompagne de la volonté de se donner les moyens d’avoir tort. Revenir sur Terre désigne en ce sens les réflexions et les expérimentations qui cherchent à s’extraire de la logique et des enceintes de l’enclos industriel. Un autre rapport à la Terre, d’autres rapports entre les humains. Dans les deux cas, « appartenance, soin, respect, autonomie, réciprocité » s’oppose à « séparation, réaménagement, exploitation, domination, maîtrise ». Ne plus séparer la raison et la sensibilité, l’appartenance et l’autonomie, l’autolimitation et la joie, la lucidité et l’espoir, l’être humain et la Terre.
p. 13-24
parMathias
Lefèvre,Jacques
Luzip. 25-38
parPaul
Kingsnorthp. 39-49
parEstelle
Deléagep. 51-71
parRémi
de Villeneuvep. 73-90
parJulie
Cuzakp. 91-98
par Christine Desfeuilletp. 99-115
parJacques
Luzi,Patricia
Le Maîtrep. 119-132
parLéo
Coutellec,Miguel
Benasayagp. 133-150
parFabrice
Flipop. 153-180
parMichel
Barrillon