NUMÉRO 57 | 2018
Retour sur Terre
Pour une éthique de l’appartenance
Éditorial
p. 5-10par Jean-Paul Deléage
Dossier
Coordination : Jacques Luzi et Mathias Lefèvre
Même s’il est impossible de la dater et de décrire exactement la forme qu’elle prendra, la catastrophe est inévitable, si l’humanité continue de s’abandonner à la dynamique techno-industrielle. Et seule la reconnaissance de la certitude de cette catastrophe peut lui permettre d’y échapper. Revenir sur Terre veut donc d’abord dire prendre conscience, malgré tout ce qui favorise le déni (le cirque médiatique et le formatage scolaire, la désolation et le narcissisme, la peur et l’atrophie de la sensibilité), que cette dynamique est synonyme d’autodestruction. Mais le catastrophisme, sauf à être un soutien au nihilisme industriel, n’a de sens que s’il s’accompagne de la volonté de se donner les moyens d’avoir tort. Revenir sur Terre désigne en ce sens les réflexions et les expérimentations qui cherchent à s’extraire de la logique et des enceintes de l’enclos industriel. Un autre rapport à la Terre, d’autres rapports entre les humains. Dans les deux cas, « appartenance, soin, respect, autonomie, réciprocité » s’oppose à « séparation, réaménagement, exploitation, domination, maîtrise ». Ne plus séparer la raison et la sensibilité, l’appartenance et l’autonomie, l’autolimitation et la joie, la lucidité et l’espoir, l’être humain et la Terre.
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p. 13-24par Mathias Lefèvre, Jacques Luzi
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p. 25-38par Paul Kingsnorth
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p. 39-49par Estelle Deléage
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p. 51-71par Rémi de Villeneuve
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p. 73-90par Julie Cuzak
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p. 91-98par Christine Desfeuillet
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p. 99-115par Jacques Luzi, Patricia Le Maître
Variations
Sources et fondements
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