
Les pollutions engendrent une dégradation durable de l’environnement, qui affecte la biodiversité et la santé humaine. Elles sont désormais reconnues comme des délits ou des crimes, impliquant des victimes et des responsables. Cependant, l’invisibilisation des victimes constitue un phénomène récurrent. La séparation institutionnelle entre
santé professionnelle et santé environnementale entrave la reconnaissance globale des atteintes subies par les populations, et la difficulté à établir un lien de causalité entre l’exposition et le dommage représente un obstacle central à l’indemnisation. Les limites du droit existant persistent face aux pollutions différées et aux risques touchant les générations futures. Néanmoins, avec la montée en puissance du droit international et des juridictions régionales des droits de l’homme, un mouvement récent émerge et tente de pallier les carences nationales et d’imposer aux États de nouvelles obligations et responsabilités.
p. 7
parSébastien
Rozeaux,Marine
Bobin,Christel
Cournilp. 25
parAnne
Marchandp. 43
parJean-Noël
Jouzel,Giovanni
Pretep. 59
parHermine
Baronp. 75
parFrançois
Zindp. 89
parCharline
Gillotp. 109
parChristel
Cournil,Camila
Perruso